... car il faut bien l'avouer, nous avons perdu notre teint halé et nos mèches blond platine pour une physionomie plus septentrionale. Mais nos bras et nos jambes gardent un aspect "débronzé", très loin de leur teinte "porcelaine" d'avant le voyage.
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| Camille à Myrkdalen, ce ciré léger spécial tropiques sert à tout décidément ! |
De toute façon rien de tout cela ne se remarque lorsque nous disparaissons sous notre équipement polaire.
Samedi, nous prenons la route pour Myrkdalen, à environ 2 heures de route de Bergen, une des deux grandes stations de ski de descente de la région. La chaussée régulièrement déneigée est couverte de boue salée qui asperge en permanence le pare-brise. A mi-chemin nous nous arrêtons refaire le plein du liquide lave-vitres… et la moitié des voitures devant nous font de même à la prochaine station essence.
Myrkdalen est une petite station selon les standards des Alpes : 6 remontées, dont la plupart d’antiques téléskis « à pioche » (un skieur appuyé sur chaque cote de la barre – il faut bien s’entendre avec son voisin !). Ce samedi en pleine saison, on attend quelques minutes aux remontées, mais les pistes sont vides ! Bizarre ces skis courts et qui glissent drôlement comparés à des skis de fond ! On cherche nos marques 5 minutes mais ça revient vite et on prend plaisir à descendre ces pistes quasi-désertes et pas très pentues, dans une neige parfaite! Parmi les autres skieurs, beaucoup font du « telemark ». Ces skis originaires de la région de Telemark en Norvège sont plus longs et plus larges, et ne s’attachent pas au talon. Pour tourner, il faut plier les genoux et décaler le pied amont jusqu’à pratiquement toucher genou à terre. Cela semble périlleux - très impressionnant.
Le lendemain, il neige dru. Ce sont donc les skis de fond qui sortent de la cave. Il ne neige pas suffisamment pour utiliser les pistes de Floyen juste au dessus de chez nous. Par contre les premiers sommets à 45 minutes de voiture sont parfaitement enneigés, et ça continue à tomber. Bizarre ces skis longs et légers qui ne glissent pas du tout dans la poudreuse fraîche... Le paysage se couvre progressivement de blanc comme il neige énormément. On retrouvera la voiture sous 20cm de poudreuse après 3h de skis !
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| Une abominable Laure des neiges ! |
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| Skieur aux toilettes, ne pas déranger |
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| Mélange d'eau liquide, de glace et de neige... |
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| Les norvégiens en week-end |
Le soir c’est séance coiffeur : Camille coupe les cheveux de Laure, et les dernières mèches blondes disparaissent. Il y a un an nous étions à Grenade, toutes bronzées. Cette année, les débronzées font du ski :-)
Le samedi suivant, retour sur les pistes de descente pour Camille, pour une journée organisée par le bureau. (les photos arriveront en fin de semaine)
Mais pour l'heure la voilà à l'aéroport, direction Malaga en Espagne: il ne faudrait pas oublier de re-bronzer de temps en temps !
