dimanche 15 décembre 2013

Salut! Ca farte ?

Parce que nous, oui ! Après s'être approvisionné en produits high-tech au magasin de sport local (cire pour neige entre -10 et 5 degrés, racloir, brosse), et un fer à farter repasser grand luxe à 3.25£ au Asda de Londres, nous voilà parties dans une opération fartage des skis.

Commencer par faire fondre la cire sur le fer pas trop chaud et laisser tomber des petites gouttes de cire régulièrement sur le ski préalablement nettoyé.












Ensuite repasser le ski comme on repasserait sa chemise (avantage: les skis ne font pas de faux plis)


















Attendre 20 - 30 minutes puis gratter énergiquement le ski avec une raclette pour enlever la cire que la semelle n'a pas absorbée.

Finir par un bon brossage pour que la semelle soit bien propre. Et le résultat est vraiment étonnant ! Toutes les parties blanchâtres sont redevenues noires et lisses comme neuves, on a hâte d'aller essayer ça :o)









Mais ce ne sera pas pour ce week-end: il fait tellement doux en Norvège qu'il pleut sur les pistes de skis... Nous choisissons donc l'option rando et optimisons la durée du jour (à peine 6h) pour une grande ballade de Floyen à Ulriken par le vidden. Classique mais toujours chouette malgré le vent glacial et humide...


mardi 3 décembre 2013

15 - 17 novembre: Istanbul

Istanbul, ancienne Constantinople, elle-même ancienne Byzance... Inutile de préciser que cette ville est chargée d'histoire. Et de culture comme les Grecs, les Romains puis les Ottomans ont successivement développé cette ville si stratégique. Sur les bords du Bosphore, elle est littéralement à la croisée des chemins, entre mer Noire et Méditerranée, entre Europe et Asie, entre monde historiquement chrétien et monde historiquement musulman. Aujourd'hui, Istanbul est d'abord une mégapole de près de 20 millions d'habitants, jeune et dynamique, touristique aussi. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, nous avons été surprises et touchées par la gentillesse des Stamboulites en règle générale.

L'intérieur d'Hagia Sofia
Après quelques heures consacrées à la découverte des divers transports en commun de la ville (et oui, le turc est une langue absolument incompréhensible à nos pauvres oreilles latinos-saxones !), nos pas nous mènent tout d'abord à Hagia Sofia, un des bâtiments emblématiques de la ville. Construite en seulement 5 ans, de 532 à 537 après JC, c'est un bâtiment d'un volume impressionnant. Transformé en mosquée à l'arrivée des Ottomans, il mélange architecture byzantine et signes musulmans. 









Lorsque les Sultans s'installèrent à Istanbul, ils voulurent construire une mosquée égalant en taille et en richesse la vielle Sainte-Sophie. Résultat, la mosquée bleue en impose à quelques centaines de mètres plus au sud. Si l'intérieur est un peu moins gigantesque, l'extérieur de la mosquée est très impressionnant.
La mosquée bleue

L'intérieur de la mosquée bleue
La Turquie se fait un point d'honneur à être un pays laïque, les lieux de cultes sont donc accessibles aux -nombreux- touristes.Tout est bien organisé: sacs plastique pour mettre ses chaussures, châles disponibles à l'entrée pour les femmes (on préfère vite notre capuche qui remplit la même fonction), vu la température nous avons certainement les épaules déjà bien couvertes. La mosquée bleue porte son nom de son intérieur recouvert de carreaux de faïence d'Izmir, à dominante bleue. Nous visitons d'autres mosquées: celle de Souliman-le-Magnifique, en toute simplicité, et la petite Sainte-Sophie toute propre, bleue et blanche, et ses chats tout câlins à l'entrée. 






Mosaïques byzantines







Il faut chercher d'avantage pour trouver des témoignages de l'empire Romain d'Orient et ses églises byzantines. Après un essai raté à l'église du Christ Pantocrateur (sisi !), nous trouvons un véritable joyau en l'église de Saint-Sauveur-in-Chora (ils ne s'arrangent pas avec les noms par contre...) Les mosaïques avaient été enduites de chaux par les ottomans, et ainsi préservées des attaques du temps pour notre plus grand plaisir! Autre visite marquante: une citerne souterraine dans une cave toute en colonnes romaines.









Palais de Topkapi
Mais assez de lieux de cultes, direction le palais de Topkapi, la résidence du Sultan ottoman. Bienvenue chez les califes, les harems, les eunuques, et les carreaux de céramique turque, éléments principaux de décoration du palais. Les musées sont assez chouettes également, des antiquités mésopotamiennes aux fresques de mosaïques qui ornaient les palais romains. 

Pour finir, direction le grand bazar et le bazar égyptien. Les boutiques sont touristiques avec toute la camelote et le marchandage perdu d'avance que cela implique. Néanmoins les vendeurs sont plutôt courtois en général et ne nous empêchent pas de profiter de l'architecture typique.






Vue sur le Bosphore
Et en dehors de ces visites culturelles, nous trouvons le temps de flâner dans quelques rues typiques, de traverser le bosphore pour quelques heures en Asie, et de déguster de délicieuses pâtisseries turques accompagnées de café ou de thé du même nom!

En un mot, un bon week-end :o)

Plus de photos ICI.

dimanche 1 décembre 2013

Juletid i Norge

Cette année encore, la saison de Noel commence mi-novembre, avec le marathon des "Julebord" (= repas de Noel). Nous vous renvoyons au message correspondant de l’année dernière pour la description du menu, car il n'a pas changé, Pinnekjøtt, Svinneribbe et Lutefisk. 

Mais il s'agit de dîner de fête, bien sur, et non du régime quotidien. Au déjeuner, les norvégiens sont beaucoup plus simples et se contentent d'un bon Risengrynsgrøt (plus couramment appele Risgrøt).
Il s'agit d'un riz au lait sucre, soupoudré de cannelle et servi avec une noisette de beurre. La tradition remonte a 1340: initialement un plat exotique pour les riches (le riz ne pousse pas naturellement dans ces régions...), il est vite devenu une tradition familiale. A la ferme, on en met une assiette près de la porte pour nourrir le Troll de Noel (qui, sinon, jette un sort terrible aux animaux... ne riez pas, en 2009 un sondage a montre que 400,000 norvégiens l'avaient fait...).
De plus, une amande pelée est cachée dans le riz, et celui qui trouve cette "fève" remporte un mignon petit cochon en pâte d'amande :-)

Pour digérer tout ça, on monte sur notre montagne, et la, derrière une cabane au toit couvert d'herbe, a 420m d'altitude, on tombe sur l'ancre du Voorbode.
Bateau de pêche converti en transport militaire allemand pendant la deuxième guerre mondiale, une avarie le force a rentrer s'abriter a Bergen (alors occupée) avec une cargaison de 124t d'explosifs. Le 20 avril (jour de l'anniversaire d'Hitler), BOUM! Grosse explosion (accidentelle), qui propulse l'ancre en haut de la montagne a 3km de la, et la proue a l'autre bout de la ville.