mercredi 31 décembre 2014

Det snør nå igjen !

Déjà 1 mois que nous habitons notre nouvelle maison à Oslo, mais pour la première fois ce matin j'ai pu la voir de jour et avec du soleil !

Voilà la vue des différentes fenêtres au réveil à 9h45 locales! Un beau paysage que l'on peut contempler... jusqu'au coucher du soleil à 14h30 !!

Vue de la chambre, vers le nord-ouest
Vue de la cuisine, vers le sud-est

De la cuisine aussi, vers l'est
Vue depuis le salon sur notre terrasse et le sud-ouest

On rappelle qu'on a une chambre d'amis, et que nos e-mails et téléphones n'ont pas changés :o)


mardi 30 décembre 2014

De l'autre côté de la montagne

Les plus observateurs d'entre vous auront remarqué le changement de titre sur ce blog. Et oui, pour des raisons bien indépendantes de notre volonté nous avons dû quitter notre petit coin de fjord préféré pour rejoindre la capitale de l'autre côté de la montagne.

Nous voilà donc à Oslo pour de nouvelles aventures, qui commencent frisquettes...

Le fjord d'Oslo vu depuis Lysaker Brygge
Lysaker Brygge
La mer commence doucement à geler (-13°C)


Rencontre de la mer et de la rivière de Lysaker
La rivière de Lysaker au pied du bureau



Petite cascade sur la rivière de Lysaker

Vu du pont, remarquez le "remonte-saumons" à droite

Vu à la verticale de la chute d'eau
Le remonte saumon cubiste

samedi 1 novembre 2014

La pause Kvikk Lunsj...

Vous aimez la Pause KitKat? Voici sa version norvégienne: le "Kvikk Lunsj"!

Mais à l'intérieur de l'emballage, pas de blagues carambar, non, on est en Norvège tout de même! On y trouve plutôt... des descriptions de randos dans la montagne!

Il y a toute la série, du nord au sud de la Norvège. Celle d'aujourd'hui nous emmène près de Trondheim, "une petite balade de 5 à 6 heures, qui convient bien aux enfants"...
Et "God søndagstur" bien sûr!


dimanche 12 octobre 2014

Dernières balades entre mer et montagnes...

Peu d'articles publiés ces derniers temps, beaucoup de travail pour toutes les deux depuis notre retour de vacances avec Saltimbanque, et un changement à venir, puisque nous déménageons sur Oslo dans les prochains mois pour des raisons bien indépendantes de notre volonté croyez-nous...

Mais entre les voyages professionnels et les week-ends à la capitale, passés à chercher un nouvel appart, nous avons tout de même trouvé le temps pour une magnifique sortie en kayak à l'ouest de Sotra, entre rochers et houle de la mer du nord comme nous étions presque en mer ouverte. Ballade poursuivie le lendemain entre quelques îles plus abritées, le long de plages pleines de bonnes coques !








La saison avance et il ne devient plus possible de s'adonner aux sports nautiques, on retourne à nos premières amours pédestres, pour une randonnée sur l'île d'Osterøy. Vues toujours aussi spectaculaires sur le fjord attenant et jusqu'à la mer...







Plus de photos de la Norvège de l'ouest ICI.



dimanche 7 septembre 2014

Et si on mettait cap à l'ouest ?

Vendredi 1er août nous trouve sur les quais de la gare de Gatwick Airport, sac au dos, en route vers Newhaven... Enfin les vacances, enfin retrouver notre cher petit Saltimbanque, on a très envie de naviguer loin après un an de croisières de 3 jours maximum.

Samedi, plein de courses, préparation du bateau, installation de la nouvelle girouette (l'ancienne a cassé certainement sous le poids d'un goéland obèse), et nous voilà parties avec l'envie d'avaler des milles et de ne pas s'arrêter de naviguer avant plusieurs jours !



Lever de soleil en mer...
La météo est conforme à nos attentes réalistes: vent d'ouest modéré à assez fort, mer bien agitée, et c'est parti pour du près serré. On se rappelle vite comme le côtier est plus fatigant que le large: il faut virer régulièrement, ce qui empêche la personne hors-quart de dormir, le vent est très changeant, il faut veiller les pêcheurs, et le courant nous empêche de progresser décemment pendant 6 heures. Après un début de nuit très sportif qui finira de réduire l'estomac de Laure en bouillie, le vent tombe brutalement nous contraignant à de nombreuses manœuvres de voiles, et finalement à un sur place frustrant. Heureusement les étoiles sont toujours aussi belles, compagnes de tant de nos nuits en mer...

Avec le jour la thermique de nuit s'essouffle, le vent d'ouest se relève doucement et le courant renverse, on se rapproche de l'île de Wight. Il fait beau mais la première nuit a été fatigante et on tente de se reposer. Mais le vent se relève dans l'après-midi, nous obligeant à
de nouvelles manœuvres. On re-devient vite championnes des prises de ris et changement de voile d'avant. Avec la thermique le vent atteint un bon 5b, le courant forcit au large de l'île de Wight, dans une mer hachée et parfois bouillonnante de "marmites" (tourbillons de courants), nous fonçons à 8 nœuds sur le fond.




Deuxième nuit, même scénario de vent qui tombe. Mais nous commençons à être amarinées et nous profitons d'avantage de ces lents bords sous les étoiles. Nestor nous appuie tout de même pour finir la nuit... il va bien merci! Au lever du jour, nous sommes dans la grande baie de Weymouth, à l'abri des courants, en route lentement mais sûrement vers ce port. Il fait beau, la mer est plate, matinée agréable...









Weymouth, que l'on atteint le lundi 4 à midi après 40h de nav au près, est une jolie petite ville balnéaire anglaise. On y découvre ses maisons colorées, sa plage bondée au sable particulièrement fin, et ses quais noirs de monde s'adonnant au sport local: la pèche au crabe ! Il suffit de tremper dans l'eau un petit sac en toile plein de restes de poisson, et les crabes pincent à l’appât. C'est très populaire...









Phare de Portland Bill
Mais on va vite se coucher car malgré nos 2 nuits de nav d'affilée, nous devons mettre le réveil à 3h pour passer le prochain obstacle: le Portland Bill, une pointe où les courants sont très forts et créent une mer dangereuse si l'on ne passe pas pile au bon endroit au bon moment .

C'est chose faite, nous sommes en plein dans le peloton et passons au ras du phare à 6h le mardi matin. Le vent a tourné un peu plus sud et nous pouvons faire (quasiment) cap direct sur Dartmouth. On ne s'en plaint pas comme la baie de Lyme, longue de 40 milles, n'a que peu d’intérêt. Il fait beau entre les grains, on fonce, c'est parfait !





Arrivée à Dartmouth dans l'après-midi. Et soudainement quelque chose nous frappe: c'est joli ici ! Fini les falaises de craie et les rivages urbanisés de l'est de l'Angleterre! La ria de Dartmouth s'enfonce entre des collines verdoyantes, l'entrée entre deux châteaux médiévaux nous mène au cœur d'une mignonne petite ville aux maisons multicolores. Bienvenue en Cornouailles ! En plus les dauphins nous font un festival à l'arrivée...








On ressort notre annexe pour aller à terre, elle qui dormait au fond de son coffre depuis le retour du grand voyage. On commence à vraiment se sentir bien à bord... La ballade à terre est chouette malgré une pluie insistante. Après quelques maisons médiévales on se réfugie dans le premier pub venu: très bon choix les plats de poisson sont un délice !!! Et finalement on rentre à bord juste avant qu'il ne se mette à vraiment pleuvoir, que demander de plus :o)








Départ aux aurores comme nous avons toujours le courant favorable en matinée, il fait un temps parfait, 3-4b  grand soleil, comme on n'ose pas l'imaginer. On passe Start Point, puis un long bord nous amène à la River Yealm. Ca c'est la bonne inspiration de Laure qui a trouvé cet abri par hasard en feuilletant un guide nautique la veille. L'entrée est sinueuse, nécessite un peu de pilotage, suivre deux alignements pour éviter la barre de sable qui ferme la rivière, puis derrière la pointe le plan d'eau s'élargit et abrite de nombreux bateaux au mouillage. C'est magnifique, après un petit tour on prend un coffre sous les arbres.




Il fait beau, presque chaud, et si on se baignait du bateau ? Le courant est fort et on laisse traîner un bout et un pare-batte derrière le bateau pour se rattraper au cas où. Mais elle est bonne en plus !!! Vérification de la coque, jeu dans le courant sur le bout, quelques plongeons pour Laure, puis lavage à l'eau de mer et rinçage au pulvérisateur... on est bien... Le soir on remonte les bras les moins profonds de la rivière en annexe, c'est superbe. Vraiment l'escale parfaite...








Jeudi, le vent est toujours calme, annoncé du Nord. Alors il faut vous dire qu'il y a quelques années (enfin 8 très exactement...) au cours d'un weekend-découverte en voiture, nous avions visité un petit village coincé dans la roche, Polperro, qui nous avait beaucoup plu, mais nous semblait déjà à l'époque très difficile d'accès à la voile. Aujourd'hui les conditions (vent de terre faible) semblent être là, alors on tente le coup.

L'entrée est encore plus microscopique que dans nos souvenirs. On a juste la place de faire demi-tour dans la faille de rochers, mais on y est ! Nous sommes seuls pour l'instant et prenons un des 4 coffres, à notre avis le seul où on n'évite ni sur les cailloux ni au milieu du "chenal". Un peu stressées mais pas peu fières! On profite de notre écrin entre les rochers, aux portes de ce petit village de pêcheurs inaccessible, puis on monte dans l'annexe pour aller à terre, consciente de notre statut de privilégiées.





Quel choc lorsqu'on arrive à terre... Et oui l'homme a inventé la route pour rejoindre les villages isolés, puis il a inventé les touristes et enfin les autocars... Ca grouille de monde partout, et même si on reconnait le petit village de nos souvenirs, on est un peu en décalage avec l'humanité (bon certes, c'est pas nouveau...) Un peu agressées, et Camille un peu stressée par la thermique qui forcit et menace de s'engouffrer dans l'"abri", nous retournons à bord et déguerpissons. Quelques autres bateaux avaient tentés de nous rejoindre, un seul avait osé rester, son équipage nous double en annexe et part encore plus vite que nous !






Mais on l'a quand même fait et nous sommes heureuses de rejoindre pour la nuit la (laaarge) rivière de Fowey. Surtout qu'une magnifique goélette nous croise sur la route. Le soir ballade en ville, puis visite du Yacht Club local pour faire un point météo: l'ancien cyclone Bertha a décidé de venir nous chatouiller et il va falloir trouver un bon abri dans quelques jours.









Pour l'heure c'est calme... Vendredi nous voulions aller dans la Helford river, mais il n'y a pas un souffle. Nestor joue du piston et nous nous déroutons sur Mévagissey à quelques milles de là. Mevagissey est un autre "port de poche" de la Cornouailles, mais après Polperro ça nous semble très large ! On s'embosse le temps de quelques heures à terre, entre baignade et déjeuner de la spécialité locale, les Cornish Pasties !







Toujours pas de vent, on décide de retourner sur Fowey non sans sortir un peu le spi de sa chaussette. Et oui après tout, on retourne vers l'Est, au portant ! Fini le près ! Le spi tient bien dans une légère brise, on fait route vers la rivière, on avance, dans la rivière, sous spi... on doit être beau vu des falaises... Allez il va falloir songer à s'arrêter, on affale, puis on prend notre coffre à la voile, c'est tout de même plus élégant ! Ballade sur les collines environnantes le soir pour se dégourdir les jambes.






Ah bah si elle a quand même sauté dans l'eau...
Samedi, il est temps d'aller prendre nos quartiers pour le coup de vent, direction Plymouth ! Nous sommes au portant et ressortons notre compétence en génois tangonné. Ca va on sait encore faire ! L'idée était d'aller faire un tour dans la rivière Tamar avant d'aller au port. La navigation est sportive, dans de fortes rafales et du courant non moins fort, mais à part ça c'est vraiment moche... on a repéré un chouette mouillage à l'entrée à côté de l'île Drake: demi-tour, on retourne se mettre en bord de plage. Ah mouiller, ça faisait longtemps... sonder, sortir la chaîne, se disputer sur l'endroit exact où jeter l'ancre (même pas trop en plus cette fois !), mouiller, prendre un alignement de contrôle, et plonger voir l'ancre. Laure ? Laure j'ai dit plonger voir l'ancre! Comment ça elle est froide et y a 8m de fond ? Bon ok ça ira pour le temps du pique nique...



Direction la marina de Plymouth pour y passer le coup de vent, et découvrir la ville de Drake et de Nelson. Certes défigurée par les bombardements allemands, elle est relativement agréable avec quelques maisons moyenâgeuses conservées, une superbe esplanade avec vue sur la baie, et beaucoup de bars et restaus sympas. Et on en profite pour dormir, dormir, dormir sans réveil pour la marée...







Nous restons coincées 2 jours par le coup de vent, profitant le lendemain d'un bus pour la région de la river Yealm pour une très chouette ballade en bord de côte.









Mardi le vent est sensé mollir, le courant favorable est toujours le matin, réveil à 4h et départ au petit jour dans finalement pas trop d'air mais encore pas mal de mer. Mais au portant ça va. On repasse devant Salcombe, puis Dartmouth où le vent fraîchit beaucoup dépassant certainement les 30 nœuds un moment. On continue un peu inquiètes de ce qu'on va trouver derrière Berry Head, la prochaine pointe. On croise des marsouins au passage. Heureusement la "Tor Bay" est mieux abritée et on rejoint Brixham.

Alors Brixham c'est très joli, mais pour nous c'est surtout l'escale où on a galéré avec l'amarrage... D'abord sur un coffre, puis il nous faut bouger sur une très mauvaise place à couple au vent dans de très fortes rafales, on plie (un peu) un chandelier dans la bagarre avant de fuir ce piège et finir à couple sous le vent d'un vieux gréement à l'équipage très sympathique. Entre toutes ces manœuvres on se ballade sur le port de pêche, assez authentique, et qui possède une réplique taille réelle du bateau sur lequel Drake a effectué son mythique tour du monde. Entre nous, c'est un sabot !!! Incroyable qu'il ait passé le Horn contre le vent avec ça...


Mais pas le temps de contempler, quelques heures de sommeil et départ à minuit (après 12h d'escale) pour rejoindre la partie moche du pays l'Angleterre Est.

Nous retraversons la baie de Lyme, cette fois complètement au portant, d'abord voiles en ciseaux puis génois tangonné seul. Le courant est contraire mais faible dans la baie et nous avançons bien. Nous sommes au large du Portland Bill à la renverse, et là le rythme s'accélère. Il y a 114 de coeff et le courant est impressionnant. Nous filons plus de 10 noeuds sur le fond... Du coup on progresse vite et atteignons la baie de Swanage juste à la renverse suivante. Ca souffle fort et on est contentes de trouver des coffres dans cette anse stratégiquement positionnée au sud du bazar de la baie de Poole dans laquelle nous n'avons pas, mais absolument pas du tout envie d'aller!

On se repose toute la nuit, dans l'ombre du Tenacious, un grand 3-mâts anglais venu lui aussi mouiller là, et que nous avions vu à Bergen quelques semaines plus tôt.


Jeudi, en route pour le Solent ! Nous entrons par le mythique chenal des Needles, l'entrée est très agitée par le courant avec ces forts coefficients. Le tapis roulant du Solent nous amène à Cowes la mythique dans un vent fraîchissant franchement en bord de grain. A notre grande surprise, les marinas ne sont pas chères du tout, on s'attendait à une débauche de luxe et bien pas du tout. Faut dire que le cadre ne s'y prête guère: qu'est ce que c'est moche !!!





Avant d'explorer la Mecque de la voile, direction East-Cowes par le ferry à chaînes pour visiter la demeure d'Osborne. Ce château et son immense terrain fut la résidence d'été de la reine Victoria, et également l'endroit où elle mourût. La visite est intéressante, nous en apprend beaucoup sur la famille royale anglaise et les modes de l'époque. La ballade dans le parc et la plage privée est humide mais sympa.






Retour en ville, pour un tour un peu décevant. Certes tout tourne autour de la voile, on trouve tout l'équipement dont on rêve voire plus (quelqu'un m'explique l'intérêt
du short de ciré ??), certes on croise des yachts clubs prestigieux, des canons de départ de régate, et la boutique de Beken of Cowes, mais il n'y a que peu d'ambiance, pas de beau bateau de course ou de vieux gréement, et finalement on va se coucher bien vite.






Vendredi, départ avec le courant (pourquoi s'en priver !) pour sortir du Solent par l'Est, slaloms entre les tankers et les régatiers. Quelques milles derrière, virage serré à gauche, passage sur la barre de sable (ça va il y avait assez d'eau) et nous entrons dans les méandres de la baie de Chichester. C'est un plan d'eau fermé auquel on n'accède que par un étroit goulet et sa barre donc, composé de plusieurs rivières qui s'étalent dans un terrain très plat. Oui il y a en effet un côté qui nous rappelle furieusement les eaux intérieures de Hollande. Naviguer à la voile (élégance quand tu nous tiens...) dans ces chenaux est très agréable et paisible.... si ce n'étaient les centaines (voire milliers) de dériveurs qui s'égayent partout !!! A priori on n'a pas retrouvé de moustique écrasé sur notre étrave, mais c'était serré! On remonte jusqu'à Bosham, joli petit village historique (enfin derrière les voiles fluos), puis on retourne mouiller plus près de l'entrée au bord d'une plage. On mouille à la voile car tel est le thème de la journée, puis on tarde à descendre à terre, entre le courant qui forcit jusqu'à un bon 4 nœuds et un gros grain qui nous tombe dessus. On débarque finalement au crépuscule, l'heure où les coques sortent de leur cachette pour prendre le frais, il n'y a même pas besoin de creuser, ça se ramasse comme des bigorneaux! Parfait on ne savait pas quoi manger ce soir... En rentrant à bord on réalise qu'on est bien trop près du banc de vase et on remouille rapidement au moteur en eaux plus profondes, comme quoi l'élégance à ses limites...



Samedi, il est temps de faire route sur Newhaven... Le temps se dégrade et le vent doit monter rapidement dans la journée jusqu'à atteindre 7-8 beaufort en début de nuit. Départ donc à 6h30, pour une journée qui nous verra exploiter tout à tour toutes nos techniques de voile au portant ! On commence la journée sous spi, jusque vers midi, puis le vent forcit et on tangonne le génois voiles en ciseaux, puis on détangonne pour filer au grand largue comme le vent forcit en tournant, puis on prend un ris, puis on affale la GV, puis on prend quelques tours d'enrouleur juste avant l'auloffée finale dans le chenal de Newhaven. Une chouette nav, et un timing parfait, à peine 2 heures après être amarrés ça commence à souffler vraiment sérieusement et on se réjouit de notre optimisation.

Une croisière vraiment excellente où nous avons complètement retrouvé notre rythme de vie de Saltimbanques. Laure a même fait du pain ! On repartirait bien, cap à l'ouest....

Et voilà toute la route ! Pour plus de photos cliquez ICI.







mercredi 27 août 2014

Tout au bord du bout de la langue du Troll!

Il y a plusieurs randonnées mythiques en Norvège, dont la montée au Preikestolen de Stavanger et aussi donc la ballade au Trolltunga dans le Hardanger, à peine de 3h de route de la maison.



Direction Tyssedal au petit matin de ce dernier week-end de Juillet. Magnifique route, entre vergers en fruits et fjord sous un très chaud soleil, la rando s'annonce aussi belle que sur les dépliants touristiques.

Mais les randonnées mythiques sont populaires malgré leur relative difficulté, des dizaines de voitures sont déjà garées en bas du chemin et les touristes s'égayent en masse :oS








Finalement la file s'étire avec le dénivelé et la ballade n'est pas surpeuplée, ouf ! Il fait extrêmement chaud et on se trempe avec délice dans les nombreuses cascades, vue sur le glacier du Folgefonna à droite et sur le Hardangervidda à gauche.









Puis au détour d'un virage, on voit le fameux lac du Trolltunga, long de plusieurs kilomètres, enserrés de falaises verticales de 800m de haut. Le cerveau n'arrive pas à suivre et aplatit l'image, on ne voit plus le relief!







Après 11km de montée plus ou moins raide, on atteint enfin la fameuse langue de pierre et... faisons 30 minutes de queue pour pouvoir nous aussi nous faire photographier tout au bout de la langue du troll...








Sympa mais si on continuait le chemin un peu plus loin, au lieu de rebrousser chemin comme 99.9% des visiteurs ? D'un coup nous sommes seules dans la montagne, on croise quelques petits rongeurs, on traverse quelques congères de neige ici et là, et 30 minutes de marche plus loin à peine, la vue sur le lac est à couper le souffle, encore plus belle que sur le Trolltunga, et tellement plus silencieuse! Notez la couleur turquoise sur les rives...

Ravie de notre coup, on redescend des images plein les yeux. Bon timing, à peine de retour dans la voiture, l'orage éclate et la pluie et si forte que nous devons nous arrêter sur le bord de la route, impossible de conduire dans la rivière qu'est devenue l'asphalte. On s'abrite dans une des nombreuses cahutes de vente de fruit: c'est la saison des cerises, il suffit de prendre son paquet de cerises et de glisser 50 couronnes dans la boite. C'est en libre service. Et les meilleurs cerises qu'on ait jamais mangées !!!!








Le lendemain nous profitons de Bergen qui accueille les grands navires à voile ce week-end. Quoi de mieux pour les admirer que depuis le pont d'un voilier ? Joli spectacle, malgré la pluie... Mais le grain passera suffisamment vite pour nous permettre un petit barbecue en soirée :o)






Pour plus de photos, cliquez ICI.

dimanche 27 juillet 2014

Recoins maritimes

21-22 juin: Austevoll

Austevoll est un petit archipel au sud de Bergen. Accessible en ferry, les différentes îles sont reliées par des ponts ce qui en fait un terrain idéal pour l'exploration cycliste. On y trouve même des plages de sable, plutôt rares dans les environs, qui donnent à la mer une couleur turquoise assez sympathique. Elle est encore fraîche, on se contente de l'observer, et de dépouiller ses rivages des bigorneaux qui s'y prélassaient.

Frais aussi le barbecue que l'on se décide à faire dans la montagne. Le cadre est grandiose et nous sommes seules, mais on se gèle et on redescend prendre le dessert à la maison.






28-29 juin: Kayak à Askøy

Comme l'année dernière, nous aimons le kayak, et particulièrement dans les décors grandioses qu'offre la Norvège de l'Ouest. Mais il n'existe que peu de loueurs de kayak, et nous les avons déjà tous pratiqués plusieurs fois.

Plan B: louer le kayak en centre-ville, le mettre sur le toit de la voiture, et partir découvrir un nouveau rivage!

La mission "des barres pour la voiture" n'avait pas été facile, mais une fois équipées et prêtes à charger les embarcations désirées, nous apprenons qu'il est obligatoire de présenter un certificat de compétence pour pouvoir louer un kayak en Norvège. Bien... le loueur est sympa et nous organise une séance de formation rien que pour nous deux. Nous apprenons quelques techniques de pagayage, et surtout à gérer les situations d'urgence (chavirage, vidage de kayak, remorquage etc.) Nous voilà certifiées, et très contentes de ce topo très instructif avec un moniteur sympa. Les kayaks sont finalement hissés sur le toit de notre fidèle Clio, et c'est parti pour la côte Ouest d'Askøy.



La première journée de kayak est physique, face au vent forcissant heure après heure, levant une mer de face clapoteuse, certains passages en mer ouverte sont très fatigants. On longe tout de même l'île d'Askøy sur quasiment toute sa longueur pour arriver tout au bout où l'on plante la tente , absolument seules si ce ne sont quelques huîtriers pies et un troupeau de vaches qui traverse la baie avec de l'eau à mi-jaret...









Le lendemain on réalise qu'on a posé nos kayaks dans le pré de petit-déjeuner des vaches. Elles attendent patiemment, un peu curieuses quand même, qu'on déguerpisse. Sitôt le premier kayak à l'eau, elles se ruent sur l'herbe tant désirée :o)

Le voyage retour ressemble peu au voyage aller. Il n'y a pas une brise en ce matin, l'eau est comme un miroir et les magnifiques coques fines des kayak font des merveilles. On se faufile sans un bruit dans des coins plus magiques les uns que les autres, sur une eau claire et turquoise qui nous rappelle certains coins des Antilles.











Retour à Kollevåg non sans avoir razzié une nouvelle colonie de bigorneaux innocents qui passaient à portée de pagaie !!




Plus de photos ICI.